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textes & publications
Los Diablos Azules un film de Charlotte Bayer-Broc, 2016

Avec Charlotte Bayer Broc, Gricel Jara, Sergio Jofre & Valeria Perez Reyes

D’après La Cantata Santa Maria
de Iquique, écrite et composée par Luis Advis

Directeur de la photographie : Victor Zébo
Ingénieur du son :
Diego Martinez
Assistante réalisatrice :
H. Mourrier


crédit images :
H. Mourrier
maquillages et direction des costumes :
H. Mourrier
Cécile Serres, The outsider (Poney-Girl) pour Nouvelle Collection, cat-walking au Palais des Beaux-Arts de Paris, 2017

crédits images :
Romain Moncet, Alex Huanfa Cheng, Jehane Mahmoud
Shooting photo de Soraya Daubron, pose d'après les soeurs d'Estrées, 2016

crédits images :
Soraya Daubron
Les Têtes de mort d'Arkana un film de Charlotte Bayer-Broc, 2017

Avec Charlotte Bayer Broc, Lorraine Druon, Nina Granita & Tamar Hirshfeld

D'après Slogans de Maria Soudaïeva et Nastagio degli Onesti de Sandro Botticelli

Directeur de la photographie : Victor Zébo
Ingénieur du son :
Jules Valeur
Assistante réalisatrice :
Julia Canarelli
Direction artistique :
H. Mourrier

crédit images :
H. Mourrier

Direction maquillage, direction & création des costumes, modélisation du papier peint & céramiques :
H. Mourrier
Vamos mujer
Partamos a la ciudad
Todo será distinto
No hay que dudar
No hay que dudar
Confía, ya vas a ver
Porque en Iquique
Todos van a entender
Toma mujer mi manta
Te abrigará
Ponte al niñito en brazos
No llorará
No llorará, confía
Va a sonreír
Le cantarás un canto
Se va a dormir
¿Qué es lo que pasa?
Dime, no calles más
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"Filles du leurre,
mordez vos visages insanes, reculez, frappez !
Sœurs nues, ôtez vos déchirures, ôtez vos masques,
dénudez-vous encore,
avancez jusqu'à leurs rêves, détruisez les au rouge-amer !
Filles du leurre,
regarde ton visage en ruine, mords les ruines encore, frappe !
Reine mordue,
replie toi,
ne compte que sur tes propres forces !
Nulle ne dort sur la cendre des reines !
Nulle ne rêve devant les reines en ruine !
Reines insanes, filles mordues, rendez vous à la matrice étrange !
Sorcière nue,
avance, ne déclenche pas la pluie écarlate !
Sorcière nue,
avance vers Arkana, oublie les tueuses, oublie ta reine !
Sorcière dénudée,
pose ici ton bras mordu, rendez vous à la matrice étrange !
Arkana hurle avec le vent, ne l'écoute pas, mord-la !
Sorcière nue,
si Arkana t'offre l'aragne,
décapite toi !
Sorcière nue quand tu te décapites, n'appelle pas la pluie, ouvre les yeux !
Il n'y a pas d'enfer en toi, seulement le vent hurlant dans la matrice étrange!
36 h de vent par jour
37h de lune par jour
38h de tonerre par jour
Croule sous le vent, croule dans le feu, hurle !
Croule sous le vent comme la reine mordue !
Fais voile sur le visage hagard, mords la reine mordue,
n'épargne rien !"
take me back
i'm yours
Tu sais Hélène, je parcourais mon mémoire car j’ai toujours dans l’idée d’en faire un livre (je ne sais plus trop comment l’appeler d’ailleurs, "manuscrit", "brouillon", "embryon littéraire", peu importe) et je suis retombée sur une phrase qui m’a fait repensé à nos discussions à propos de nos colères communes:

"Vous êtes froids, vous cessez d’être émus, vous ne sacrifiez
rien !" (Nietzsche, Fragments Posthumes )

Je me demande si tout cela ne fait pas sens avec ma hantise de la tétanie, de tout ce qui pourrait être fixe et définitif, comme clouté au mur finalement. Tu vois, c’est le gros problème de ce nouveau personnage, celui qui se réveille dans les grands espaces de béton. Ce qui lui arrive est que son attente se le - transforme en objet et finalement il coule progressivement dans le monde sans vie des images. Pendant longtemps, j’ai associé le fait d’être émue à quelque chose contre lequel je devais lutter, car cela m’éloignait d’une sphère rationnelle que les artistes contemporains que j’avais pu observer semblaient occuper. Pour moi, la forme dans sa « pureté » devait se débarrasser de toute subjectivité, et je ne sais pas exactement d’’où j’avais fait ce calcul, mais il me semblais que je donnais plus de chance à mon travail ainsi pour qu’il soit pris au « sérieux ». C’était à l’adolescence de mon travail et j’étais tout de même très complexée car dans mon effort de produire des pièces les plus arides possible, un certain baroque grouillant, une plante grimpante de trivialité venait polluer les pièces, invariablement. Plus forte que moi, cette propension au sauvage venait saboter l’entreprise aseptisée de mes tentatives productions.
Impossible à dire à quel moment et pourquoi j’ai décidé d’ouvrir les vannes et de vivre en accord avec l’animal rieur, mais cela a coïncidé au moment où je me suis autorisée à traiter la peinture. Cette histoire de pollution et de raté ne m’a jamais quitté, mais j’ai décidé d’un faire un mode opératoire au lieu de lutter contre. Il y a quelque chose de Pierre Richard dans ma manière de produire, mais ces cascades en séries dans l’atelier et ces séries de "pas de bols" ont fini par se transformer d’un éternel "Oh No!" à un "Oh yes!" décidé.
*Cécile Serres, The Love Letter
Cécile Serres, Siduh : L'Oiseau Rieur, pour "Nos ombres devant nous" commissaires : Basalte, Fondation Ricard, juillet 2017

crédits images :
Romain Darnaud
Lucile Haute, Cyberwitches :
rituel avec outils numériques,
performance et tirage de tarot, juillet 2017

crédits images :
Lucile Haute
crédits images :
Margot Mourrier
Soraya Daubron
CAVE CLUB X POPPOSITION,
Ateliers Coppens, Brussel, Belgique, Avril 2018

"Tu es une fiction contenue dans les étoiles et dans les pierres que tu portes autour du cou. Parfois tu en fourres une dans ma bouche, dans les éclats du dancefloor, en m’intimant de la sucer comme des bonbons. J’obtempère, le caillou sur la langue, contre le palais, le cordon métallique sortant d’entre mes lèvres, qui boucle derrière ta nuque, ton sourire croisé. "

crédits images :
Roxanne Maillet